i swear all the tears i cried could fill an ocean, (mildred)

l'identité,, Mildred, c'est un prénom féminin à la base, mais personne ne semble le savoir. Celui-là, c'est sa mère qui lui a choisi, et il semble bien l'aimer, peut-être que c'est pour son originalité ? Mikey, parce qu'un prénom n'était visiblement pas suffisant, et surtout qu'il est autant original que le premier. Celui-là il l'omet toujours quand il écrit sur des papiers officiaux. Parks, c'est le fils d'un mec vachement puissant, visiblement. Il nie pas son nom de famille, il le marque de partout d'ailleurs. Sur internet, il se fait appeler sufferingnemesis et met toujours Key comme pseudo, allez savoir pourquoi. la naissance,, Sur ses papiers officiaux, c'est marqué qu'il est né le 14 avril 1990, en calculant assez rapidement on peut donc conclure qu'il est âgé de vingt-six ans, à New York. Et il est donc américain, c'est bien trop basique mais ça ne semble pas le déranger pourtant. l'occupation,, On a eu vent qu'il travaillait dans un des magasins de Microsoft. Il est donc vendeur dans un magasin informatique, et il paraît même qu'il aime pas trop Apple. Sinon pour ses passe-temps, il est dit qu'il chante beaucoup, souvent dans des karaokés dans des bars. Ou même quand c'est pas des karaokés, quand il est bourré. le coeur, le corps,, Célibataire, on a eu ça sur Facebook. Mais c'est pas tant son statut officiel qui est troublant, c'est qu'il dise toujours qu'il est intérieurement brisé. Il doit être encore amoureux de son ex-fiancée, Sophia, mais il doit s'empêcher de le dire tout haut. Sinon, il l'avoue alors on le sait, il est bisexuel. la famille,, Fils du si connu Jeffrey Parks, parfois il n'en est pas si fier au fond. Sa mère est encore vivante, comme son père d'ailleurs. Et ils sont trois pauvres enfants dans cette famille-là. C'est pas une si grande famille quoi. le porte-monnaie - ($$$$$$). la popularité,, Relativement connu à cause de son père, mais pas sur les réseaux sociaux. Il atteint les dix milles abonnés, à peu près, pour ses post des chansons reprises par lui, et pour ses photos. Paraîtrait qu'il est beau, au fond. la délinquance (oooooo) Pour conduite en état d'ivresse, feux rouges grillés, prise de substances illicites, et puis quand il était plus jeune il a tenté de hacker le système de son université.

Une respiration intense, tu fermes les yeux. Tu ne sais pas comment lui adresser la parole, tu ne sais pas comment faire. T'es là, à côté de sa salle de cours. Tu connaissais son emploi du temps depuis peu, depuis que tu l'avais demandé à quelqu'un qui était dans les mêmes cours qu'elle. Accro à une femme que tu ne connaissais pas, accro à son visage, ses yeux et son sourire, tu ne savais pas si c'était bien pour toi. Si c'était normal, si c'était censé. La porte s'ouvre, tu sursautes et tu t'éloignes. T'as pas le courage, alors t'abandonnes l'idée. Et puis zut, ton cours est de l'autre côté, alors tu te retournes et t'y vas, sans regarder devant toi. Si bien que tu rentres dans cette personne, trop brutalement. Tant qu'elle en tombe. Tu réagis, tu regardes devant toi, tu la regardes. C'est elle, celle qui t'attirait tant. Merde, re-merde. « Dis pas pardon surtout, ça va te boucher le trou du cul. » Une politesse si énorme que ça te fais halluciner. Elle est sérieuse pourtant, cette fille. À ce moment, tu la haïs. Elle se prend pour qui exactement ? Elle a l'impression que t'en as quelque chose à faire ? « Tu peux aussi me laisser le temps de respirer, attendre cinq secondes ça va pas te boucher le tiens non plus. » Quoi qu'au final, t'es aussi peu poli qu'elle alors ça ne devrait étonner personne. Tu la contournes, tu l'aides pas. T'entends ses amis autour de toi s'étonner. Et elle se relève, elle semble en colère. « Tu te prends pour qui exactement ? Et puis t'es qui d'ailleurs ? Tu veux quoi là ? » Un sourire apparaît sur tes lèvres. D'ailleurs tu te retournes vers elle. Elle est belle, cette fille. Elle est belle, Sophia. Sophia, c'est celle qui te fait rêver. Sophia, c'est celle que tu voudrais embrasser. Depuis tant de temps, cette attirance improbable et impossible pour toi. T'as croisé son regard pour la première fois quand t'avais dix-huit ans, t'es tombé sous son charme l'instant d'après. Si fou, si dingue, tombant amoureux un peu plus à chaque seconde. « Je me prends pour moi-même, tu penses quoi ? » Mais pourtant, tu n'étais pas du genre à exprimer tes sentiments. « Je m'appelle Parks. Mildred Parks. Et je voulais attirer ton attention, visiblement j'ai réussi mon coup. » T'as vu son expression changer. Elle semblait amusée par ton comportement. Mais pourtant tu ne disais rien de plus que la pure vérité. Son attention, tu l'avais toujours voulue. À elle, Sophia Lawrence. À elle, la femme que tu voulais. Elle était magnifique, elle était tout ce que tu souhaitais. Et alors qu'elle comptait se présenter, tu l'avais coupée dans sa phrase. « Sophia Lawrence. Je sais. Trouve une seule personne qui ne te connaisse pas ici. C'est pas vraiment pos.. » Tu n'avais pas fini ta phrase. Parce que son copain était arrivé. Tu le savais qu'elle en avait un, au fond. Mais tu n'avais pas eu envie de te l'avouer. Il te demande d'arrêter de draguer sa copine. Toi tu ne réponds pas, tu tournes simplement les talons. Va chier, t'as envie de lui dire. Mais tu dis rien, pourtant, tu te tais.

« Je dois te parler, Mildred. » T'es dans la cuisine, Sophia vient de rentrer. Un jour de repos, t'attendais juste que ta fiancée rentre de son travail pour passer la soirée avec elle. Pour passer la soirée avec la femme que t'aimais. Tu finissais de préparer à manger, à l'instant, alors t'avais coupé le feu sous ta casserole, et t'étais parti la voir. « Oui, bonsoir mon ange. » T'as glissé tes doigts sur sa joue, dans ses cheveux, et t'as embrassé ses lèvres mais elle a reculé. C'était sérieux, tu t'en rendais compte. Alors tu t'es éloigné aussi, t'as commencé à préparer la table pour manger, t'avais pas vraiment envie de t'embêter avec des histoires sérieuses ce soir. « S'il te plaît Mildred. Juste écoute moi. » Tu poses les assiettes sur la table, plaçant correctement les couverts, et tu la suis finalement dans le salon. Comme si elle voulait te parler de quelque chose relativement grand, relativement grave. Elle te fait t'asseoir, et elle s'assied devant toi, sur la table basse. « Je sais que ce que je vais te dire va particulièrement te toucher et j.. » « T'es enceinte ? » Tu l'as coupée comme ça, d'un seul coup. Elle fronce les sourcils et secoue la tête. Non, non elle l'est pas. Elle te le dit clairement. Alors ça commence à te faire peur, tu te redresses, alors que t'étais affalé dans le canapé. T'as peur, t'as peur de ce qu'elle peut te dire. « Je.. Au départ, j'étais pas amoureuse de toi, Mildred. Je voulais juste te faire changer, pour me servir de ce que tu deviendrais. Mais je t'aime, maintenant, crois-moi, je.. » T'as juste levé la main. Ok, c'était bien trop à encaisser. Tu t'es levé, tu t'es éloigné. T'as envie de lui dire de se taire, de plus rien dire. Mais elle parle déjà plus. Elle aurait pas du te dire ça, même si c'était l'absolue vérité, tu t'en rendais compte. T'étais trop naïf. « Tu voulais que j'aille travailler chez Meyers Corp plutôt que dans mon magasin pour ça, c'est ça ? » Tu tournes le regard vers elle, c'est en train de t'énerver. C'est mauvais. Elle hoche la tête. T'es nerveux, alors tu ris nerveusement. T'étais beaucoup trop naïf, parce que tu pensais qu'elle voulait que du bien pour toi. « Y manquerait plus que tu m’aie trompé en plus de ça quoi ! » Silence. Non, ça c'est pas possible. Tu fermes les yeux. C'était pas possible, là c'était beaucoup trop pour toi. Alors tu te tourne vers elle, doucement. « Sophia. Tu m'as pas trompé, rassure moi ? » Elle baisse le regard quand tu l'observes. Elle l'a fait. Tu la connais assez bien pour le dire. Elle l'a fait, et elle le nie même pas. « Vas te faire foutre. » Tu te retournes, t'as envie de t'éloigner d'elle. Mais elle se lève, tu l'entends venir vers toi et te dire d'attendre, qu'elle pouvait t'expliquer. Et elle met sa main sur ton épaule. Elle va déjà trop loin, beaucoup trop loin alors qu'elle vient de te foutre en rogne. Tu t'es tourné, tu t'es pas contrôlé, et tu lui as mis un coup de poing beaucoup trop violent dans la mâchoire. Elle s'est blessée elle même avec ses dents, elle saignait, tu t'en foutais complètement. Tu l'as regardée, au sol, parce que t'étais tellement violent qu'elle en était tombée. « Rends-moi ma bague. Et casse-toi. » Elle se relève, elle a les larmes aux yeux, toi t'as aucune peine perceptible. Elle te demande de la laisser t'expliquer. T'as pas envie de savoir ce que son amant a de plus que toi. Alors t'as ouvert la porte, tu l'as poussée dehors. « Tu récupéreras tes affaires quand je serais plus là. J'ai plus envie de voir ta gueule. » Et tu lui as fermé la porte au nez. T'as attendu quelques minutes, alors que les larmes te montaient aux yeux. Et puis t'as finis par mettre un coup de poing beaucoup trop brutal dans le mur, entre ton salon et ta cuisine. T'étais en colère, plein de peine, avec cette foutue envie de pleurer à cause de la trahison que tu venais d'apprendre. Tu te haïssais à ce moment-là, tu la haïssais, tu haïssais le monde entier. Et t'as finis par t'appuyer contre ce mur, tu t'es laissé glisser contre et tu t'es mis à pleurer, comme si c'était la seule chose que tu pouvais faire. Félicitations à elle, en quelques mots elle t'avait complètement détruit.

Sufferingnemesis has connected.
Sufferingnemesis (•) : On sort au bar ce soir ?
Murdrerhero (•): On est déjà sorti hier soir, Key.
Sufferingnemesis (•) : Je sais, mais j'ai besoin de prendre l'air là, sérieux.
Murdrerhero (•): Raconte.
Sufferingnemesis (•) : Tu sais mon ex, Sophia ?
Murdrerhero (•): Ouais, bah elle a fait quoi c'te pute encore ?
Sufferingnemesis (•) : Elle a porté plainte contre moi. Coup et blessure parce que je lui ai mis un poing.
Murdrerhero (•): On se rejoint au bar dans une heure mec. Courage.
Murdrerhero has disconnected.