Bienvenue sur HW !
n'hésitez pas à privilégier les commoners, ça vous rapportera 30 pts de plus !
n'hésitez pas à poster sur notre fiche bazzart pour faire gagner des points à votre personnage keur
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 all yours from the collarbone down.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

AnonymousInvité
Invité


all yours from the collarbone down. Empty
MessageSujet: all yours from the collarbone down.   all yours from the collarbone down. EmptyMar 1 Nov - 23:28

isaac kipling


- tell me the tale of the lost boys
with hollow eyes
and aching hearts
who went astray so long ago
they no longer remember what home is
-

l'identité,, elle est floue, elle est plurielle - car le diplomate n'utilisera jamais le terme mensonge. isaac kipling, et rien de plus. dit 'iz', vingt-six piges dans deux syllabes. pas de traces de lui, étrangement, dans son alabama natal. c'est qu'il faille chercher à une toute autre initiale: blake isaac johnson junior. iz kipling est une invention de new york, n'appartient qu'à la grosse pomme, n'existe qu'à sa lumière. la naissance,, elle a été balayée sous le tapis. un trois juin caniculaire, à fairhope, alabama. ironique, le nom du bled du désespoir, cimetière (littéraire) de blake, cimetière (littéral) de sa mère. l'occupation,, de ruineuses études en sciences politiques à nyu l'ont mené au siège des nations unies. assistant secrétaire, celui dont on a fini par croire que le porte-documents et le kit mains libres sont des excroissances anatomiques. iz se rêve au sénat, mais n'a pas le mauvais goût de se voir président. le coeur, le corps,, il papillonne, il ne s'habitue pas, il passe à autre chose. un amoureux transi pour un battement de cil, un de ceux qui préfèrent la chasse, on secoue la tête sur son passage, "pas un gars pour toi". il joue le gendre parfait mais il se barre avant le brunch du dimanche. short-attention span en amour comme en toute chose, bien trop souvent, il perd l'intérêt une fois qu'il a gagné l'attention. il répète ses pires erreurs, en fait des schémas. s'entiche et hait avec la même intensité, dans la même expiration. il y a les souvenirs, les ennuis, les amours ponctuelles, puis il y a blaise, son coup d'un soir, répété coup sur coup, devenu coups et blessures.  la famille,, elle ne s'est jamais résumée à grand chose, jusqu'à finir par ne plus se résumer à rien. iz est un produit du white trash sudiste, agressivement inculte, terre battue et drapeau confédéré. une mère dépressive, morte d'un cancer il y a huit ans. un père violent, laissé loin derrière, sa bible dans une main et son colt dans l'autre. une famille, quelle famille ? le porte-monnaie - ($$$$$$). toute une existence à courir après le portrait de george washington, à compenser économies bout de chandelle par grande dépenses superflues, à apposer des rustines sur les cratères. iz, malgré toutes ses connaissances, il ignorera toujours le sentiment de confort de ceux qui ont de quoi vivre, and then some. qui dorment huit heures par nuit et mangent toujours à leur faim. la popularité,, propre de l'identité de fumée, de celui qui se réinvente, iz a toujours été über connecté. gentille popularité qui n'est rien de plus que, précisément, de la popularité, son nombre de followers oscille dans les quatre chiffres. gueule d'ange et engagement politique font agréable, discret, ménage.  la délinquance (oooooo) excès de vitesse ignorés à deux reprises - larmes de crocodile, sa réponse à l'autorité. une vitrine publicitaire réduite en éclats de verre sur le trottoir après un conflit, des hématomes distribués à travers manhattan, et un nez cassé à brooklyn. la petite violence des impuissants. le casier d'iz est vierge, car il n'est pas assez idiot pour se faire prendre. il en a juste pas les moyens.


Tweet épinglé,, (01.11.2016.) respect existence or expect resistance. #ParisAgreements #UN

Tweets récents,, (26.10.2016.) shout out to ATM fees for making me buy my own money // (23.10.2016.) petition to set up a round of hunger games with all the people who don't go and #vote // (26.10.2016.) the only crush i have is the crushing weight of responsibilities.

COMMONERS,, il vient de rien, même s'il en a honte, iz, ça n'a jamais été personne. un des 99%, la foule mécontente, qui gronde, plus dangereuse qu'on l'a trop longtemps cru. // il crache sur le pouvoir, ces connards qui continuent à lui envoyer leur pied dans le menton lorsqu'il essaie de se hisser à leur étage par le trou dans le plafond - et pourtant, il les fréquente, les admire, les imite. il a choisi la façon légale, lente, d'amener du changement : la politique. et, secrètement, il est rassuré par cette présence anonyme, virulente, rancunière, qui a choisi de mettre un gros coup de pied dans la fourmilière.  // au fond, tout ce qu'il a jamais voulu, c'est être aux antipodes de ses parents. il veut du raffinement, des billets verts, de la culture, du pouvoir. pas pour le simple bonheur de le sentir grésiller entre ses doigts, non. pour la sensation, à l'hiver de sa vie, d'avoir été
quelqu'un. d'avoir fait quelque chose. d'avoir contribué.

pseudo,, ivy. un délai? une absence à prévoir?,, ma fiche ne va pas pouvoir vraiment avancer avant jeudi - c'normal, et la motivation est là. avatar,, douglas booth. liens recherchés,, l'un ou l'autre colocataire fauché, d'anciennes conquêtes (f/h), des gens du milieu politique. commentaire,, cette fiche, ce design. mon admiration sera éternelle.



Dernière édition par Isaac Kipling le Ven 4 Nov - 15:28, édité 18 fois
Revenir en haut Aller en bas

AnonymousInvité
Invité


all yours from the collarbone down. Empty
MessageSujet: Re: all yours from the collarbone down.   all yours from the collarbone down. EmptyMar 1 Nov - 23:28



- the owners of this country
know the truth. it's called
"american dream"
because you have to be asleep to believe it
-


1990,, naissance à fairhope, alabama. 2005,, suicide de sa meilleure amie. 2006,, décès de sa mère, d'un cancer des poumons et de la gorge. 2007,, iz fait ses affaires, part à new york. 2008,, rentrée à nyu. 2014,, il est diplômé, obtient un stage aux nations unies.

iz, c'est l'hypocrisie, la mauvaise foi, les apparences. s'il se ment à lui-même, c'est simplement car il s'imagine que ça justifie de mentir aux autres. s'il flirte, s'il charme, s'il enlace, c'est pas par amour de l'amour. il s'en fout des paires de bras, il a toujours voulu n'en vouloir qu'une. mais il a besoin de s'assurer qu'il plait, car il a peur du changement, du passage du temps, de la solitude, de vieillir.  o my america! my new-found-land. culture superficielle qui célèbre la jeunesse, la placarde à chaque coin de rue, te vend la chirurgie plastique comme un concept. il a peur de gâcher sa 'fleur de l'âge', il a peur de la certitude que malgré tous ses efforts, il finira un jour comme sa mère, petit tas de poussière sur un lit d'hôpital. il sait qu'il est con, mais on ne choisit pas ses phobies. woody allen a écrit "la vieillesse, c'est pas si mal, quand on pense à l'alternative", mais peut-être que c'est james dean qui avait raison. live fast, die pretty. || iz, c'est le mal du siècle. le sceptique ne croit qu'en ce qu'il peut toucher. il n'est jamais tombé amoureux, iz, jamais réellement. parmi sa pile de souvenirs tactiles, seuls quelques uns sont restés en couleur. seuls quelques uns ont duré suffisamment longtemps pour imprégner la rétine. romance is dead, people. il ne rêve pas de mariage, ni de têtes blondes qui portent son nom - la seule idée lui donne la nausée. il aime pour quelques heures, quelques jours, quelques semaines, et s'en va dans un dernier baiser et une gerbe de fumée. si certains, peu imaginatifs, voient cela comme du don juanisme de base qui considère les autres comme des numéros à additionner, il n'en est rien. il est attentionné, éperdu, passionné pour le temps que ça dure, et s'en va lorsqu'il sent la fin proche. parce qu'il se lasse, invariablement. parce que l'amour n'a d'intérêt que lorsqu'il est imprévisible. il choisit toujours de rompre avant que les choses ne se gâtent, avant que sa compagnie ne s'attache trop, avant que l'un des deux ne souffre plus que strictement nécéssaire. les bafoués étant trop prompts à le qualifier de connard, telle est sa réputation. mais ils ignorent la solitude acide de celui qui a fini par ne plus croire en ses propres sentiments. || iz, c'est les daddy issues. le réel problème de grandir avec un père violent, en soi, c'est pas la douleur. tu t'y habitues terriblement vite, à l'afflux de sang battant à la surface de la peau. la vraie honte, c'est le fait que tout le monde le sache. tout le monde. tout le monde voit cet hématome constant qui te voyage sur l'épiderme, lundi sur la tempe, jeudi sur l'épaule. il y a ceux qui baissent les yeux, et il y a ceux qui se servent de leur regard pour te transmettre un peu de compassion, qui finit juste par ressembler à de la pitié. || iz, c'est la violence. le second problème,c'est que ça t'est transmis. malgré tout, malgré toi. malgré l'éducation que tu t'es auto-accordée, malgré tes principes. quand tu en as fait l'expérience toute ta vie, il est dur d'oublier que lorsque les mots ne fonctionnent pas, les poings ont tendance à libérer la frustration. mais t'es pas un connard, pas ce genre de connard, du moins. alors tu fais de ton mieux - au lieu de cogner ton opposant, t'attends d'être seul et t'envoies tes phalanges dans le mur. désormais, les hématomes, ils sont sur tes doigts. tu ne t'en débarrasseras jamais. c'est génétique – c'est dans ton sang, les globules qui apparaissent à la surface. || iz, c'est les regrets. alice powell s'est ôtée la vie jeudi soir. iz arrêta de respirer avant l'arrivée des détails. aucun réel élément incriminant. quatre mots clôturant le rapport des autorités légales, quatre mots qui l'innocentaient. il n'a écopé de rien, ni lui, ni les autres. si ce n'est d'un secret. et d'une angoisse récurrente, baignant au fond de la gorge. il cauchemarde toujours d'elle, huit ans plus tard. elle le hante, alice et son sourire timide qu'elle lui adressait du bout des lèvres lorsqu'il l'approchait, main voletant autour d'elle et se posant sur sa hanche. il aurait pu l'aimer. si facilement. mais elle avait eu le malheur de se mettre à dos les puissants du lycée, et iz n'a jamais été bon en rien autant qu'en instinct de survie. "lâche-moi, alice. on n'est pas ensemble. j'ai autre chose à faire." parfois, il croit l'apercevoir sur un trottoir bondé. il sait qu'il n'est pas le seul coupable, encore moins celui qui a le plus à se reprocher: ils l'ont harcelée, ces enflures. jusqu'à ce qu'elle craque. mais iz, lui, il lui a retiré le seul soutien qu'il lui restait. comme souvent, il a fallu qu'il soit trop tard pour qu'il s'en rende compte, ce crétin. désormais, il se réveille dans un frisson glacé, en pleine nuit, et dans un semi-sommeil agité, la supplie de lui pardonner. || iz, c'est le masque. col roulé noir, lunettes rondes, port de tête aérien – tout est bon pour se donner l'air aristocratique, inoffensif, honnête. riche, également, bien que ça lui fasse ô combien mal de le reconnaître. pour projeter l'image de là où il veut aller, et non pas d'où il vient. il fait tout pour oublier son passé, n'en parle à personne. il donne les informations au compte-goutte – ou les mensonges. certaines versions sont altérées, défectueuses, contradictoires. parce qu'il ne veut être jugé que pour ce qu'il est, ce qu'il est parvenu à obtenir en se battant, et non pas les circonstances aléatoires de sa naissance. || iz, c'est le charme. il a le regard liquoreux, le bout de la langue glissant entre les lèvres, les intonations magnétiques du charmeur de serpent. certains connaissent le mandarin, l'allemand, la langue des signes; iz parle couramment le body language. il a le compliment organique, inné. le sourire en coin, sa langue maternelle. il flirte avec ses collègues, ses supérieurs, les jolies filles qui croisent son chemin, le mec qui lui sert son americano à emporter. il battait des cils devant ses profs, maintenant il joue de son sourire avec ses potentiels futurs pairs. il a regardé son père faire, quand il était petit, et a naïvement pensé que c'était la façon appropriée de s'adresser aux gens. il a beau avoir découvert depuis lors que l'honnêteté était tout aussi acceptable, iz a compris que ce n'est pas avec ça qu'il va obtenir son bagel à - 30%. le badinage est très tôt devenu son premier moyen de contact avec le monde, ce qui fait de lui quelqu'un dont il faille parfois se méfier. il se cache derrière ses roucoulements, s'en sert pour détourner, éviter, mentir, plaire. obtenir ce qu'il veut. au fond, les seules personnes qui l'électrisent vraiment sont celles qui froncent les sourcils, qui préfèrent le conflit au velours. cut the crap, kipling. || iz, c'est les cendres. ? il a la cigarette récréative depuis l'adolescence. quand sa mère est morte d'un cancer du poumon, il y a huit ans, il s'est juré d'arrêter de fumer et a cérémonieusement jeté son paquet de marlboro dans une poubelle publique. le lendemain, à 9h du mat', il allumait une clope "pour faire face au deuil - de toute façon, ta gueule susie, tu peux pas comprendre". || iz, c'est le scepticisme. tu vas à l'église tous les dimanches ? next. tu crois que ta grande-tante décédée s'adressait à toi, mardi dernier, quand ta lampe de chevet s'est mise à clignoter ? tu crois aux ufos ? tu lis ton horoscope avec autre chose qu'un dédain évident ? suivant. indifférence contemporaine d'une intensité postmoderne, iz méprise ceux qui jurent par quelque chose de supposément "plus grand qu'eux". il ne croit en absolument rien, pas même en lui-même. l'ironie dramatique, c'est que son nihilisme dévot tient presque de la religion. || iz, c'est le dégoût. il déteste les boysbands, la bière, mtv, tout cette sous-culture ignoble qui a fait de lui une matilda de roald dahl. le second amendement, que son père a pris bien trop à cœur. heureusement qu'on vit dans un pavillon minuscule, quand on cache une arme dans chaque pièce. il abhorre donald trump et tout ce qu'il représente. elle le répulse, cette amérique profonde qui l'a vu grandir. || iz, c'est l'ambition. pur produit de la classe moyenne, iz a toujours connu la valeur du travail, non pas inculquée par ses parents mais par sa position. l'importance de se poser des buts et de lutter pour les atteindre. de se battre pour ce qu''il veut et de ne se reposer que lorsqu'il l'a obtenu. pur produit de l'american dream, il a le culte du self-made man brûlé sous les paupières. son ambition, bien plus grande que lui, semble vouée à l'écraser sous son poids. volonté de fer, s'il n'est pas déposée au sommet à l'instar des connards friqués qu'il fréquente, qu'à cela ne tienne. il gravira les échelons en derbies cirées, et peu importe ceux qu'il écrase sur le trajet. || iz, c'est la mémoire. il a été diagnostique, gamin, ayant une mémoire eidétique. cette capacité, autrement appelée mémoire absolue, est la faculté de se rappeler d'une grande quantité de moments dans leurs moindres détails. tout le monde s'imaginait, à la fac, qu'il étudiait ses épais manuels les doigts dans le nez, sans se rendre compte que ça peut être une malédiction. tu vois ces moments embarrassants et douloureux que tu te repasses en boucle, la nuit ? imagine ça avec la faculté de te souvenir de la goutte d'eau que l'évier a laissé échappé, et le reflet de la circulation routière dans les yeux du type qui a détourné le regard de toi. maintenant tu piges.  || iz, c'est son chat. il a un gros matou roux, assez capricieux, qu'il a nommé obama. il l'a recueilli au centre d'accueil d'animaux abandonnés en bas de l'immeuble, dans lequel il était rentré dans le but de leur déposer le courrier qui avait malencontreusement été placé dans la boîte aux lettres de son appartement. il n'avait pas la moindre intention de rester plus de vingt secondes, mais il est remonté trente minutes plus tard, un chaton geignard sous le bras. lui qui n'a jamais été très 30 millions d'amis articule désormais sa vie autour d'obama. le chat dort sur son appui de fenêtre, roulé au dessus d'un pull en mailles dont il s'est entiché, pull qu'isaac n'a jamais réussi à récupérer depuis. lorsqu'il s'endort assis sur sa chaise de bureau, nez dans un traité de politique, c'est obama qui le réveille et l'oblige à s'accorder quelques vraies heures de sommeil sous les draps. || iz, c'est l'envie. peut-être est-ce inné, peut-être acquis. le fait est qu'iz a des goûts de luxe et ne s'en cache pas. huile de truffe, blazer hugo boss, champagne, macbook air doré, you get the picture. puisqu'il vit au dessus de ses moyens, il n'a pas le choix : il doit réussir. obtenir la discrète opulence que ses parents n'ont jamais eu l'élégance de désirer. il refuse de s'avouer que ce tempérament de papillon de nuit attiré par la lumière est la raison même pour laquelle il, qui pourtant crache sur l'élitisme d'une société de privilèges, fréquente tant de rich kids of instagram, car cet aveu s'approcherait dangereusement de l'hypocrisie. || iz, c'est le danger.  il aime le risque. l'inconnu. la nuit. les orages. il aime l'effort, la chaleur écrasante, les filles ardentes et les rires bruyants. il déambule sur broadway à quatre heures du matin,  il est celui qui tient la ville qui ne dort jamais éveillée. il danse sur les toits au coucher du soleil, et s'assied sur le rebord du balcon, soixante étages de vide dans le dos. "téméraire au point de l'inconscience" a décrété la psychologue scolaire. qu'il en soit ainsi. || iz, c'est les deux. quand la question de sa sexualité est soulevée, il sourit, narquois. hausse ses épaules couvertes de yves saint-laurent (de seconde main). on l'a déjà vu parader des filles aux happenings de la ville, mais il semble très tactile avec ses amis masculins... il s'en joue, rusé. il laisse les rumeurs courir car elles permettent de mieux dissimuler la vérité. car si les gens sont occupés à se tracasser d'avec qui iz s'envoie en l'air, ils n'iront pas fouiner dans son passé. c'est mathématique. et cette vérité, c'est qu'il est bisexuel. orientation tellement négligée que la plupart des curieux ne la prennent même pas en considération. il l'a toujours accepté, s'éprend de quiconque arrive à attirer son regard avec une liberté déconcertante. facile, de s'assumer, lorsqu'on a personne à qui rendre des comptes, lorsqu'on a laissé sa famille conservatrice 2000 kilomètres derrière. || iz, c'est le départ. il avait dix-sept ans, lorsqu'il a quitté fairhope. il n'avait même pas sa majorité, mais savait que cela n'avait pas la moindre importance. il a pris un train jusque baltimore et a fait du stop pour le reste du trajet. new york dans son viseur, fourmilière suffisamment loin pour un renouveau, suffisamment grande pour contenir son ambition. la cité de la foule, de la renaissance, lourdement démocrate - la seule dont il rêvait. il a laissé son passé en alabama: la violence de son père, la mort de sa mère, le suicide d'alice, la petitesse, la crasse, la médiocrité.  || iz, c'est la fatigue. réalité de celui qui ne peut compter que sur lui-même, iz a pris l'habitude de jongler avec les petits boulots depuis le collège. entre études, calendrier social, jobs, sa dernière nuit complète de sommeil remonte à 2009. destin de l'exilé, il vit avec des valises sous les yeux. || iz, c'est les dettes. car quand il a deux secondes pour lui, une inspiration, une expiration, loin du boulot, du chaos, du trafic, des voix, de la peau de blaise, elle lui grimpe dans la gorge. cette angoisse acide, propre de la classe moyenne qui s'est prise pour icare, qui a voulu voler trop près du soleil. car il a toujours voulu être quelqu'un, et pour cela, chez l'oncle sam, il n'y a aucune autre façon d'y parvenir, quand on ne vient de rien, qu'en contractant des milliers de dollars de dettes. le pire, c'est que, pour des raisons purement financières, il a refusé de postuler en ivy league, alors qu'il avait probablement le background tragique et le q.i. pour se décrocher une place sur liste d'attente. son choix de la raison n'y a pourtant rien changé : malgré son salaire correct, il se noie dans la panique de ne pas finir le mois, de perdre son appartement, de devoir dire adieu à toutes ces choses matérielles qui sont tout ce à quoi il peut prétendre. || iz, c'est la politique. honteusement pas d'ici, né en pleine bible belt, quartier pauvre où misogynie, racisme et homophobie étaient des euphémismes, iz est pourtant né avec sa conscience démocrate. au lieu d'absorber les certitudes de ses parents, il s'est occupé à les repousser dès le berceau, ce qui lui a conféré sa virulence, son agressif esprit ouvert. mettre autant de bâtons dans les roues que possible aux républicains, ce n'est pas un caprice, mais une vocation.




Dernière édition par Isaac Kipling le Ven 4 Nov - 15:21, édité 11 fois
Revenir en haut Aller en bas

AnonymousInvité
Invité


all yours from the collarbone down. Empty
MessageSujet: Re: all yours from the collarbone down.   all yours from the collarbone down. EmptyMar 1 Nov - 23:29

Oh....OH OH OOOOOOOOH sex
Bienvenue et bon courage pour ta fiche bril
Revenir en haut Aller en bas

AnonymousInvité
Invité


all yours from the collarbone down. Empty
MessageSujet: Re: all yours from the collarbone down.   all yours from the collarbone down. EmptyMar 1 Nov - 23:34

douglas, et puis ce lien avec blaise. perv
j'approuve. siffle
bienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche. all yours from the collarbone down. 1008600479
Revenir en haut Aller en bas

AnonymousInvité
Invité


all yours from the collarbone down. Empty
MessageSujet: Re: all yours from the collarbone down.   all yours from the collarbone down. EmptyMar 1 Nov - 23:38

tu me tues en quelques mots et quelques images,
j'en ai
marre.

et quand tu es dans les parages je vais forcément trop
à
la
ligne

marre.
Revenir en haut Aller en bas

AnonymousInvité
Invité


all yours from the collarbone down. Empty
MessageSujet: Re: all yours from the collarbone down.   all yours from the collarbone down. EmptyMer 2 Nov - 0:02

@james, merci beaucoup bril

@lysandre, mais c'est que ma réputation me précède perv dane, puis ce personnage qui a l'air d'envoyer du lourd ! thanx keur

@TOI,

mais putain c'est quoi
cet accueil.
love
(un haiku pour tes beaux yeux all yours from the collarbone down. 1008600479 fuck )
Revenir en haut Aller en bas

AnonymousInvité
Invité


all yours from the collarbone down. Empty
MessageSujet: Re: all yours from the collarbone down.   all yours from the collarbone down. EmptyMer 2 Nov - 0:24

putain
mais
ta fiche me prend encore plus aux tripes que la première. j'en peux plus de toi fuck
j'vais jamais survivre à la lecture finale,
j'te jure
c'est tellement
parfait fall
Revenir en haut Aller en bas

Maxine BooneMaxine Boone
we keep this love in a photograph.
MESSAGES : 358 POINTS : 5758 SINCE : 26/10/2016 NICKNAME : marie (wrecked) FACE, © : sarah gadon @bbblaise.
HEART › : married. not that happy.


WHO ARE YOU REALLY ?
carnet d'adresse:
libre ?: (5/5)

all yours from the collarbone down. Empty
MessageSujet: Re: all yours from the collarbone down.   all yours from the collarbone down. EmptyMer 2 Nov - 8:53

IVY bril
avec Douglas :faints:
bienvenue chou keur
Revenir en haut Aller en bas
https://forumentravaux.forumgaming.fr/t19-divine-idylle-max

AnonymousInvité
Invité


all yours from the collarbone down. Empty
MessageSujet: Re: all yours from the collarbone down.   all yours from the collarbone down. EmptyJeu 3 Nov - 14:34

@blaise, hum, tu t'es lue un peu sérieusement ? mel

@maxine, omondieu sarah gadon, quel choix tu as fait là fall ce forum est une perle !
Revenir en haut Aller en bas

AnonymousInvité
Invité


all yours from the collarbone down. Empty
MessageSujet: Re: all yours from the collarbone down.   all yours from the collarbone down. EmptyVen 4 Nov - 19:06

CONGRATS LITTLE bunny

c'est toi le plus beau, le plus grand, le plus fort.
si je devais citer mes passages préférés comme je le fais d'ordinaire, je citerais toute ta fiche. tu m'énerves à écrire aussi bien, j'me sens toute petite à côté red
hâte de retrouver isaatteo (devenu blisaac ? mdr)
j'te valide avec un plaisir fou, j'ai même pas les mots pour te dire à quel point j'aime ta fiche et tes mots et ton personnage fuck


mais passons à la partie administrative copiée/collée parce que faut pas déconner, personne aime rédiger ça. maintenant que t'es validé(e), que t'as ta jolie couleur, que t'es prêt(e) à rp, faut aller recenser tout ce qu'il faut savoir sur ton perso ici (avatar, métier, logement, entreprise, double compte) mais aussi les points que tu as gagné pour te perso. c'est par ici si t'es un trash, ici si t'es un commoner et ici si t'es un power. si tu veux créer un pré lien, c'est par ici, mais va bien lire les règles des pré-liens avant, histoire d'être bien sûr. au pire, le staff te réorientera sans soucis. va créer ta fiche de liens ici et tes réseaux sociaux ici (twitter) ici (instagram). crée ta boite mail ici. c'est bon, t'as fait le tour ? alors c'est parti ! félicitations de la part de toute l'équipe administrative et bon jeu  mel
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé


all yours from the collarbone down. Empty
MessageSujet: Re: all yours from the collarbone down.   all yours from the collarbone down. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
all yours from the collarbone down.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
HELLO WORLD :: WHO'S WITH US ? :: BACK UP-
Sauter vers:  
welcome world
EPISODE UN : Ares, groupe de hackers militants, déclare la guerre à la société new-yorkaise. n'hésitez pas à répondre au TC et à réagir via le #HELLOARES.
00. 00. 00.